Saisons passées

Schubert fut l’une des figures les plus importantes du romantisme allemand. Dans l’ombre du grand Beethoven qu’il admirait tant mais dont le génie pesait sur ses épaules de compositeur, il reste l’inspirateur de toute la littérature orchestrale moderne. Mort à 31 ans, il laisse pourtant un catalogue riche d’un millier d’œuvres : plus de 600 lieder et environ 130 mélodies pour ensembles vocaux, de très nombreuses pages de musique de chambre (sonates, quatuors, quintettes...), 15 opéras et 9 symphonies. Découvrez la vie passionnante de ce “héros” à travers trois facettes de son talent : l’œuvre pour orchestre en compagnie de l’Orchestre Symphonique Saint-Étienne Loire, la musique de chambre dans laquelle Schubert excella, et le lied dont il fut l’un des créateurs.

Franz Schubert
- Symphonie nº 4 « Tragique » D417(4e mouvement : Allegro)
- Le Voyage d’Hiver D911 (lied nº 4 et lied nº 15)
- Trio nº 2 D929 (2e mouvement : Andante con moto)
- Rosamunde (Ouverture Die Zauberharfe D644)
***
- Impromptu op. 90 nº 4 D899 en la bémol majeur Allégrett o
- Rosamunde (musique de ballet n°2 et 9 D797)
- Le Roi des Aulnes op. 1 D328 d’après Goethe
- Symphonie nº 7 « Inachevée » D759 (1er mouvement : Allegro moderato

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Direction et présentation Miquel Ortega Pugeol
Baryton Aimery Lefèvre

Orchestre Symphonique Saint-Étienne Loire

Miquel Ortega Pugeol
Direction musicale
Miquel Ortega Pugeol fait ses débuts comme chef d’orchestre avec Don Pasquale de Donizetti à Pampelune en 1990, après avoir travaillé pendant dix ans comme chef de chant et adjoint à la direction du chœur du Gran Teatro del Liceu de Barcelone. En 1994, il est nommé chef titulaire de l’Orchestre Pablo Sarasate. En 1998, il est nominé au Prix Max de Théâtre pour sa direction de West Side Story de Bernstein. Ces dernières années, il a dirigé dans les principaux théâtres et salles de concert d’Espagne, et a été invité à diriger des orchestres dans le monde entier. Il a travaillé pendant cinq saisons au Théâtre Impérial de Compiègne, dont il est membre du comité de soutien à la musique française. Son enregistrement du Requiem en mémoire de Salvador Espriu du compositeur catalan Xavier Benguerel, à la tête de l’Orchestre Symphonique de Barcelone, a été récompensé par le prix CD 2007. Il a dirigé son propre opéra, La Casa de Bernarda Alba, à l’Opéra de Brasov en Roumanie en 2007, puis au Festival International de Santander et au Festival International de Perelada en Espagne en 2009. Il a dirigé aussi plusieurs créations mondiales, dont les opéras La Celestina de Joaquín Nin-Culmell au Teatro de la Zarzuela de Madrid, et Jo, Dalí (Moi, Dalí) de Xavier Benguerel.

Aimery Lefèvre
Baryton
Aimery Lefèvre intègre en 2000 la Maîtrise du Centre de Musique Baroque de Versailles, puis le CNSM de Lyon et l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris. Son premier rôle est Aeneas dans Dido and Aeneas de Purcell en 2005 à Lyon. Il se produit ensuite notamment dans Così fan tutte, L’Enfant et les sortilèges, Tempest. Il fait ses débuts à l’Opéra national de Paris dans Il Barbiere di Siviglia (Fiorello) et Platée (Momus). Cette saison, il se produira dans Lakmé (Frédéric) à l’Opéra de Santiago du Chili et endossera le rôle de Toni dans la création mondiale de Philippe Hurel Les Pigeons d’argile (Toni) au Capitole de Toulouse. Parmi ses futurs engagements, citons Un ballo in maschera (Silvano), Castor et Pollux (Pollux), La Cenerentola (Dandini), Béatrice et Bénédict (Claudio), L’italiana in Algeri (Hali)... En concert, Aimery Lefèvre est l’invité de nombreux festivals français tels que ceux de la Chaise-Dieu, de Sablé sur Sarthe, d’Avignon, de Beaune, de Versailles mais également en Europe. Il participe à l’enregistrement CD d’Atys de Lully (Célénus) avec La Simphonie du Marais, sorti en 2010.