Spectacles

Pianiste, organiste, chambriste, compositeur, scientifique, mathématicien, pédagogue, directeur de festival... Depuis son plus jeune âge, Kit Armstrong semble se faire un jeu d’accumuler les talents et les domaines d’excellence, avec toujours cette grâce et cette élégance qui ne l’abandonnent jamais, à la ville comme au clavier. On pourrait ajouter la valse des langues et des pays, pour cet anglo-taïwanais polyglotte, né aux États-Unis, vivant en Autriche et possédant une église désaffectée transformée par lui en centre culturel à Hirson, dans les Hauts-de-France, où il présente ses concerts dans un français d’une exquise délicatesse.
Au piano même, il touche à tout, avec un rare bonheur, depuis la musique du XIIIème siècle jusqu’aux oeuvres les plus récentes, de sa plume ou d’autres, en passant par les chefs-d’oeuvre du baroque, de Mozart qu’il a particulièrement servi récemment, et des grands romantiques auxquels ce récital est consacré.
Rassemblant quatre compositeurs très contrastés, le programme est toutefois unifié par des axes forts, typiques de la musique romantique : valses et mazurkas de Liszt, Chopin et Saint-Saëns, importance accordée à la musique descriptive et aux impressions sonores et poétiques, virtuosité omniprésente...
Sur les chemins fantasmés des voyageurs romantiques ou dans le confort des salons parisiens, c’est à un moment rare avec un personnage d’exception que vous invite l’Opéra de Saint-Étienne.

Frédéric Chopin
Valses (sélection)
Berceuse op.57
Franz Liszt
Valse oubliée n°1
Sergueï Rachmaninov
Sonate n°2 op.36
Camille Saint-Saëns
Mazurka n°3 op.66,
Valse gaie op.139
Les cloches de Las Palmas,
étude op.114 n°4
Franz Liszt
Deux épisodes d’aprèsle Faust de Lenau
(« Der NächtlicheZug & Der Tanzin der Dorfschenke »,
« Mephisto-Walzer n°1 »)